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Une chaîne d’espaces publics et un maillage transversal, comme support du développement urbain & Un grand parc métropolitain sur le site de Solay

Le périmètre d’étude, d’une superficie de 300ha, est à cheval sur les communes de Marquette-lez-Lille, Saint-André-Lez-Lille et La Madeleine. Ce secteur, situé à l’interface du tissu urbain dense de Lille et de l’Arc nord plus rural, est stratégique dans l’actuel développement de la métropole lilloise. Il dispose de nombreuses friches industrielles et de sites en mutation autour du canal de Deûle. Ce foncier est porteur de nombreuses contraintes (pollution des sols) mais aussi de richesses patrimoniales (bâtiments des Grands Moulins de Paris, vestiges de l’abbaye Jeanne de Flandres). Il bénéficie de l’arrivée de deux nouvelles lignes de transport (tramway et ligne de bus à haut niveau).

La Deûle, un lien de nature pour les riverains comme pour les métropolitains.

Une charpente paysagère existe autour de l’agglomération lilloise ; constituée du cimetière de l’est,  de la plaine du Sillima, du jardin des plantes, du jardin Vauban et du parc de la Citadelle. Grâce à la constitution d’espaces paysagers majeurs, le site va se relier à cette charpente et offrir une continuité de la trame paysagère entre le parc de la Citadelle et l’Arc nord.

Une chaîne d’espaces publics comme support du développement urbain

Malgré sa richesse en tènements fonciers non bâtis, les bords de Deûle souffrent d’un manque d’espaces arborés à dominante naturelle, publics et structurants. Des berges renaturées et amplifiées, d’une épaisseur minimum de 30 mètres de large, sur les sections disponibles ( Solvay, Boone-gallo), assurent les continuités écologiques et de cheminements. De part et d’autre de cette nouvelle armature paysagère nord-sud se développe un maillage est-ouest d’espaces publics qui élabore un dialogue entre les deux rives.

Cette nouvelle couture viaire transversale est reliée à la métropole par les futures grandes lignes de mobilités nord-sud parallèles à la Deûle (Voie verte, LINO, tramway, voies piétonnes et cyclistes continues… ). Un vocabulaire de cordons boisés, associé à une structure de coulisses arborées, se déploie à chacune des échelles d’intervention : tissus urbains constitués, secteurs en mutations et en projet, cœur d’îlots ou préfiguration d’espaces publics, de parcs et de jardins…

Un grand parc métropolitain à l’articulation des espaces publics des bords de Deûle

À ce maillage de lieux publics densément plantés, vient s’ajouter un grand parc d’environ 25ha.Le site de Solvay, avec sa position centrale et son long linéaire de 660 mètres avec la Deûle, est idéal pour l’accueillir. Ses qualités écologiques sont à conserver, transformer et valoriser.

Le site de l’abbaye constitue déjà un refuge pour la biodiversité (lieu de reproduction, d’alimentation ou de repos pour de nombreuses espèces). À cette diversité d’habitats écologiques, s’ajoutent des alignements d’arbres et un boisement d’une trentaine d’années, dans le jardin de Jeanne de Flandre à préserver. Située en partie sur les vestiges archéologiques de l’abbaye de Jeanne de Flandres, la friche de Solvay présente un intérêt historique non négligeable. Cette dimension est à mettre en valeur au sein de l’aménagement du parc, notamment paysager.

Ce futur parc, refuge écologique entre l’Arc nord et la Citadelle, est constitué d’une façade urbaine, d’une lisière arborée, de bois et de bosquets, et de deux très belles clairières qui communiquent entre elles et s’ouvrent sur les bords de Deûle. Un équipement polyvalent d’envergure est encore à définir afin de parfaire son rayonnement à l’échelle métropolitaine.