Notre proposition se fonde sur une vision paysagère et géographique large. L’ancien grand quai traité en pelouse unitaire constitue une unité d’espace et d’usage de 7,7 hectares. Son échelle est comparable à celle de la plage existante située au nord. Un nouvel équilibre se met alors en place entre deux entités complémentaires : la plage et la pelouse.

Il n’y a pas redondance entre ces deux figures. Leurs usages sont extrêmement différents. La plage de galets, ouverte sur le grand large, regroupe des pratiques quasi balnéaires. La grande pelouse, tournée vers l’entrée du port, est un paysage construit à l’échelle de la ville qui héberge des pratiques à la fois urbaines et portuaires. Elle offre un espace public majeur, directement accessible depuis le centre-ville et accueille des usages urbains locaux et d’autres plus larges tels que l’installation de bâtiments événementiels qui concernent toute la ville.

Le couple plage/pelouse compose une grande figure de dimension géographique à l’échelle du centre-ville. Il établit une promenade continue du front de mer jusqu’à l’espace portuaire. Au-delà, une séquence articule les différentes échelles paysagères et urbaines et le relie directement au centre-ville.