La transformation de l’ancien hôpital militaire à Anvers a pour particularité d’offrir une immersion dans un paysage végétal en plein centre-ville. Cette proposition contraste avec l’aridité de certaines situations urbaines ou périurbaines, parfois paysagères, mais sans civilité.

L’ensemble du quartier est appréhendé comme un jardin ouvert : il est traversé par des parcours publics ; les bâtiments sont immergés dans un parc destiné aux habitants comme aux riverains.

Ces derniers découvrent une typologie d’espaces très variée. Ainsi certaines cours intérieures sont redécoupées en jardins individuels, d’autres sont destinées à de petites copropriétés ; certaines places et parties du parc pourront être entièrement publiques.

Il ne s’agit pas d’un « espace vert » indifférencié, à l’image de ceux des grands ensembles, mais d’un véritable maillage de jardins, de cours, de promenades et de parcs, capable d’organiser l’appropriation et la gestion de ce quartier atypique. On se promènera parmi les vergers, les prés et les prairies ; tous ces composants nous sont familiers, leur dessin est élémentaire. Leur caractère extraordinaire réside cependant de leur présence au cœur de la métropole anversoise.