Créer de nouvelles écologies en relation avec la Loire

L’aire d’étude, à l’image de Nantes, s’inscrit au carrefour de la Loire maritime et de la Loire fluviale. Au cœur de l’étoile verte nantaise, elle occupe une position stratégique avec sa biodiversité ligérienne si singulière, définie par le marnage et la salinité.

À la faveur du déplacement de l’hôpital, le pourtour de la Madeleine-Gloriette est réaménagé en lien avec le fleuve. Ce quartier retrouve son caractère insulaire et permet de renouer avec l’image d’une ville d’îles. Comme le soulignait Julien Gracq « les comblements des bras de Loire sont comme un cataclysme hydrographique imprévu qui semble avoir éloigné les deux façades de la ville », la petite Hollande étant, en effet, un ancien bras de la Loire.

Descendre jusqu’à la Loire : les terrasses ligériennes de la Petite Hollande. La Place-Jardin vient conclure la promenade jusqu’à la Loire depuis la gare, en descendant vers le fleuve. Un jardin « stratifié » met en valeur le patrimoine naturel du fleuve, notamment ses espèces floristiques endémiques : Angéliques des estuaires et Scirpe triquète.

Longer l’eau. En accord avec les « 30 engagements pour la Loire » adoptés en 2016 par la Métropole, les infrastructures routières sont transformées en promenades vertes urbaines et les espaces rendus perméables au maximum. La ripisylve est mise en valeur et les espèces endémiques préservées. Ces nouvelles promenades vertes s’inscrivent dans une échelle territoriale de trames vertes et bleues et dans l’hypothèse d’un parc fluvial métropolitain. Les berges de la Gloriette deviennent un jardin linéaire ligérien contrastant avec le quai minéral et urbain de la Fosse.