Reconversion d’un site industriel en nouvelle continuité végétale à l’échelle de la ville.

Un parc habité doté de trois grandes clairières

Tous les bâtiments, logements et bureaux, sont organisés selon le parcellaire en longues bandes orientées nord/sud, perpendiculaires à la Seine, typiques de cette ancienne zone industrielle. Leurs façades ouvrent sur le nouveau parc public de 1,2 hectares qui vient compléter le maillage des espaces verts clichois.

Continuité du tracé entre le nouveau parc Bic et le parc des Impressionnistes au nord ouest

Ce parc de 1,2 hectares initie une continuité végétale à l’échelle de la ville. Cette nouvelle coulée verte accompagne la promenade des riverains du centre ville jusqu’au parc des Impressionnistes conçu par Christophe Larforge ( Hyl). Installé sur d’importants remblais, ce parc connaît une forte rupture topographique avec ses environs immédiats. Afin d’en faciliter la perception, nous proposons, en extension au niveau de la rue, un parc plus intimiste.

Insertion dans le maillage du quartier

L’amélioration du système viaire et la présence d’un cheminement à travers le nouveau parc BIC renforcent les connexions de ce nouveau quartier avec le parc des Impressionistes, les gares et le centre ville. Au sol, un tracé principal souple propose une promenade, réservée aux piétions et aux vélos; auquel vient s’ajouter une trame de chemins secondaires orthogonaux rappelant l’ancien parcellaire industriel.

Une mosaïque de jardins et d’usages

Des alignements d’arbres soulignent les principaux axes urbains alentour. Dans le parc, des nappes arbustives, d’où émergent des arbres plantés de manière irrégulière mais relativement dense, cadrent 3 grandes clairières. Chacune d’elle est décomposée en lanières formant autant de petits jardins différenciés : un jardin humide, des prairies thermophiles, des vergers ornementaux, des potagers et des pelouses pouvant accueillir des évènements ponctuels. Ces clairières sont à la fois la liaison, le cœur et le poumon du projet. Lieu de passage, de rencontres et de repos, mais aussi d’activités sportives.

La strate arborée donne son unité à l’ensemble du parc et transforme ce nouveau quartier en îlot de fraîcheur. Les consommations en ressource sont limitées autant que possible, pour les bâtiments ( logique d’opération bas carbone en filière sèche) comme pour les espaces verts ( récolte et stockage des surplus d’eau de pluie). Dans cette zone fortement sensible aux inondations, les sols en pleine terre sont au maximum préservés.