L’aménagement de la gare du Bourget pose la question de l’inscription de l’infrastructure dans son territoire sur les plans paysager, écologique et urbanistique. Cet espace introverti, parcouru de flux, représente une enclave gigantesque qui questionne sa qualité et son statut d’espace public à plusieurs échelles.
A grande échelle, le plan directeur s’appuie sur un système de plantations aux densités variables. Cette structure végétale raccorde le site aux continuités paysagères et biologiques environnantes. L’enjeu n’est pas ici d’offrir un système de dissimulation, mais un support physique essentiel. Il crée des pièces arborées immédiatement perceptibles et appropriables préfigurant l’ancrage géographique des déploiements urbains futurs.
A petite échelle, malgré la configuration multiforme équilibrée et intéressante du site, le végétal et les espaces intermédiaires sont aujourd’hui absents. La place de la gare s’affirme comme un espace public majeur. Sa surface minérale est plantée de grands arbres selon une trame régulière. Elle offre un espace dégagé et simple pour accueillir des usages diversifiés : le parcours libre des piétons, une circulation fluide et lisible des véhicules.
Communauté d’agglomération de l’aéroport du Bourget
MDP Michel Desvigne Paysagiste
100 ha