Du début du XX° siècle jusqu’aux années 50, plusieurs vagues d’urbanisation ont considérablement transformé le visage de l'est de la Seine-Saint-Denis, tout préservant les territoires de l'ouest. Cette dernière réserve d’espaces disponibles représente un front urbain stratégique pour l’expansion de la capitale et l’avènement de la métropole du Grand Paris.
Plusieurs gares du Paris Express vont ainsi desservir cette proche banlieue.
Dans ce contexte, la Seine-Saint-Denis présente aujourd’hui de nombreuses poches de nature remarquables. Elles restent difficilement perceptibles, trop souvent dégradées dans un tissu mouvementé par les réseaux d’infrastructures et les récentes opérations résidentielles et commerciales. Il s’agit de les préserver et d’affirmer leur rôle essentiel dans la mise en œuvre d’une stratégie de densification à grande échelle. Bout à bout, elles constituent les stations clefs d’un arc de cheminements et d’une continuité écologique nord-sud potentiels.
Requalifiés, chacun des sites complétera le réseau d’espaces boisés publics existants sur les cinq communes précités. Les futures gares situées sur l’arc les desserviront pour installer de manière pérenne la Nature aux portes de la ville.
Agence foncière et technique de la région parisienne (AFTRP)
Michel Desvigne, Paysagiste
LIN, Architectes - Urbanistes
EGIS
5500 ha