Un paysage, inspiré des jardins japonais, fédère, horizontalement et verticalement, les différents espaces extérieurs 

Au coeur d’un ensemble de bâtiments résidentiels, un nouveau paysage se déploie, libéré des contraintes liées au contexte urbain environnant, alliant surfaces minérales et végétales composites ( asphalte, gravillons, stabilisé). Dans cet îlot protégé, ce paysage, s'inspirant des principes de composition classique des jardins japonais, tire parti du morcellement des espaces ouverts (cours, toits terrasses, balcons, passages et abords des bâtiments) et les transforme en entités singulières et articulées.  

Des jardins miniatures, « Tsuboniwa », ménagent une transition visuelle entre intérieur et extérieur. Horizontaux ou verticaux, ils prennent dans les étages la forme de terrasses végétales recouvertes d’un tapis d’essences persistantes saisonnières et sont plantés de petits arbres d’ornement. La végétation abondante déborde sur la rue. La frontière entre espace public et espaces privés se fond dans cette épaisseur végétale. 

Dans les cours, les contraintes techniques sont déterminantes, la dalle du parking souterrain limitant la capacité porteuse du sol. Les épaisseurs de terre, nivelées de plis et de microreliefs, s’adaptent à ces conditions particulières. Les buttes accueillent une végétation pionnière d’érables et de cerisiers. Des essences couvre-sol viennent complèter cette strate arborée. L'espace est séquencé de bassins.