Une périphérie bâtie, bordée d'alignements arborés classiques, encadrant un jardin naturaliste.
L’îlot, accueillant 162 logements et une crèche, s’inscrit dans une logique de continuité paysagère avec les nombreux espaces plantés alentour et se fond dans le tissu urbain existant.
Le projet s’implante à l’est du Château de Versailles et à proximité de l’avenue de Paris, dans un quartier résidentiel composé de nombreux équipements scolaires, sportifs et culturels, encerclés de verdure et d’espaces arborés.
Afin de minimiser l’impact du bâti dans le paysage, le programme est fragmenté en sept bâtiments distincts dont l’articulation crée un enclos paysager. Cette forme de « l’enclos » ou de « la caserne » s’inspire du bâti versaillais. La limite du site est bordée d’un double alignement de petits charmes, complété ponctuellement de grands arbres. Cette typologie de plantations renvoie à la structure paysagère historique de la ville de Versailles pensée par le Nôtre. Mais les espèces et leur taille échappent à l’ordre régulier de l’alignement et crée une épaisseur paysagère mettant en rapport les nouveaux bâtiments avec les constructions limitrophes. Le vide central crée des percées visuelles nord-sud et est-ouest à l’échelle du quartier
L’espace en cœur d’îlot est conçu comme un grand jardin. Sa superficie, comparable à celle des campus d’Harvard (Cambridge, Massachusetts) permet la plantation de grands arbres en complément de ceux déjà présents. La canopée, en contact direct avec les bâtiments, limite au maximum les vis-à-vis entre les bâtiments. Les rez-de-jardin se composent de petites terrasses immergées dans le sous-bois. Les couvre-sols, très présents le long des bâtiments, réduisent la visibilité sur les rez-de-chaussée. Les espèces locales choisies – pour la plupart des essences à feuilles caduques – filtrent la lumière du soleil d’été tout en offrant un ensoleillement optimal l’hiver.
La grande pelouse centrale est traversée par les allées qui rejoignent les différents bâtiments. Le pavage aux joints engazonnés estompe la limite entre le sol minéral pavé et le végétal. Dans le projet, les espaces à dominante minérale et ceux à dominante végétale forment une seule unité, intégrant et alternant surfaces perméables, semi-perméables et imperméables, contribuant à maximiser l’infiltration diffuse des eaux pluviales et la pénétration de la nature en ville.
Le jardin central accueille des pratiques diverses et spontanées qui contribuent à la vie du quartier, lieux de repos, de lecture, de jardinage, de jeux etc…
KAUFMAN&BROAD
MDP Michel Desvigne Paysagiste
h2o architectes
IHA Inessa Hansch Architecte
1Ha