En pleine mutation, le quartier de la Gare autrefois enclavé cherche à s’ouvrir à son environnement et à s’adapter aux nouvelles pratiques urbaines. Pour entreprendre sa requalification, le site est considéré comme un seul parc urbain, une entité à l’échelle des paysages et des autres grands lieux publics de Nancy.

Deux interventions fortes permettent de lui redonner une identité cohérente. Au sol tout d’abord, la création d’un socle minéral continu réunit l’ensemble des sous-espaces dans une même unité. Les plantations constituent ensuite une trame souple de bosquets denses et d’amples espaces verts. Cette strate végétale s’adapte aux contraintes liées aux flux d’une circulation intense. Elle crée un paysage végétal caractéristique du quartier et offre de nouvelles perspectives. 

Un nouvel équilibre entre surfaces minérales et végétales induit un sentiment de pérennité de l’aménagement. Il garantit avec simplicité la cohérence visuelle et l’adaptation aux usages contemporains de la ville.

Enfin les espaces en attente sont méthodiquement investis par des procédés aisément réversibles afin d’accompagner la mise en œuvre progressive du projet urbain.