Antibes, Parc de la ZAC des Combes
Antibes, Parc de la ZAC des Combes
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ANTIBES, SECTEUR DES COMBES

Une pièce de nature méditerranéenne intégrant la question de l’eau à toutes les échelles.

Le vallon de Laval est un vaste terrain en pente situé sur les hauteurs de la ville d’Antibes. Anciennement agricole et aménagé en terrasses, ce vallon pluvial cumule risques d’inondation et enjeux écologiques. Traversant le site d’est en ouest, il reste sec la plupart de l’année, mais connaît périodiquement de fortes crues.  Notre projet, paysager comme architectural, est ancré dans cette géographie et révèle un parcours de l’eau en cohérence avec la topographie existante. Son dessin est pensé selon le modèle de la « ville-parc ».

Les restanques habitées, axe nord-sud

Au nord du vallon, les bâtiments se posent sur pilotis dans la pente du coteau. Tous les logements sont en rapport direct avec le grand parc boisé, planté d’espèces locales méditerranéennes et parcourus de cheminements piétons perméables. Un chemin de l’eau creuse un sillon nord-sud à travers les bâtiments. Grâce à une série de noues et de bassins de rétention (aménagés dans la pente à l’aide de restanques), cette bande paysagère préserve un couloir d’évacuation des eaux en provenance des parcelles situées en amont du site et des logements. De part et d’autre de ce sillon, des potagers et vergers sont à la disposition des habitants. Une zone de prairie est aménagée afin de préserver la lavatère ponctuée (Malva punctata), une fleur locale protégée.

La rivière sèche et sa strate végétale méditerranéenne, axe ouest-est

Le lit du vallon est élargi afin d’accueillir des zones d’extensions de crue en cas de fortes pluies. Cette nouvelle rivière sèche est jalonnée d’enrochements et de végétation de milieu humide allant jusqu’au boisement. Des populations de saules arbustifs, et des fourrés typiques des oueds provençaux (Laurier rose, Tamaris, Myrte) s’installent sur les rives minérales. Celles-ci accueillent des herbacées et des arbrisseaux typiques des lits des cours d’eau locaux ou les dunes littorales (Immortelle, Armoise, Pavot cornu … ). À distance du cours d’eau, une végétation basse de cistaies et de garrigues s’installe dans les espaces de respiration non boisés. Le chemin bas, partagé entre piétons et cyclistes, se déploie à l’ombre des canopées de pins parasols et de chênes verts. Quelques clairières offrent des espaces libres dédiés aux jeux et à la détente.

data
Année :
2023 - 2025
Statut :
Étude
Programme :
Quartiers et stratégies urbaines, Parcs, Espaces publics
Maîtrise d'ouvrage :

Eiffage Aménagement 

Équipe :

MDP

CEREG - bureau d'études VRD Hydraulique 

Superficie :

1.2 Ha