Le jardin André-Meunier, très minéral, devait garder ses qualités spatiales indéniables tout en devenant plus « habitable ». Une grande pelouse traversée de quelques allées, à l’image des campus anglo-saxons, accueille des bosquets où sont logés les jeux d’enfants. Les parkings périphériques sont redistribués, les objets parasites, dans leur prolifération incontrôlée, évacués au bénéfice d’une simplification structurelle efficace et légère.
Ce projet, volontairement minimaliste, met en évidence l’espace tout en modernisant son usage. Il s’inscrit ainsi dans la démarche adoptée par Michel Desvigne pour l’élaboration de la charte paysagère de la ville de Bordeaux. Le jardin André-Meunier relève de ces projets « prototypes » qui permettent de définir des matériaux et des modes de composition spatiales. En cela, il est une illustration de ce que peut être une charte conçue non pas comme un règlement mais comme une série d’expériences.
Ville de Bordeaux
MDP Michel Desvigne Paysagiste
2 ha