J’expérimente le dialogue physique fondamental qui existe à de multiples échelles entre phénomène naturel et construction.
Je suis admis comme pensionnaire à la Villa Médicis à Rome, puis j’obtiens une aide du ministère de la Culture pour développer ces travaux. Je dessine à la main, longuement, des images de territoire selon des photographies prises depuis un satellite. Le dessin laborieux, lent, comme l’observation scientifique, m’apprend à observer les composantes du territoire, leurs proportions, leur nature, leurs interactions. Le dessin permet d’éprouver plastiquement les mécanismes à l’œuvre.
Je choisis quelques sites. J’imagine la transformation de ces sites par le détournement de phénomènes naturels (crues, dépôts alluvionnaires, ravinements…). Je réalise des séries de maquettes permettant l’expérimentation physique des dispositifs.
Les jardins élémentaires sont publiés dans la revue L’Architecture d’aujourd’hui.
Un petit livre, Jardins élémentaires, est écrit par le philosophe Gilles A. Tiberghien.