Je termine mes études à l’École nationale supérieure du paysage de Versailles.
Pendant deux ans j’observe des paysages dont les formes sont explicitement liées à des mécanismes naturels : ravinements, deltas, dunes. Ces formes me fascinent car empiriquement je peux éprouver les forces qui leur donnent vie (comme les enfants qui jouent sur la plage avec le ressac). Je déplore leur imitation pauvre et littérale dans les tracés des paysages construits.
J’imagine de petits dispositifs mettant en œuvre les mécanismes pour créer des formes : ombrières faisant varier la croissance des végétaux, pièges à alluvions constituant des îlots, couloirs à vent pour déplacer les dunes… Les dispositifs relèvent de l’architecture et sont distincts des formes naturelles.
Les jardins flottants sont publiés dans la revue Urbanisme.