Un jardin suspendu riche en situations contrastées : Terrasses & Arboretum

          «j’y déchiffre comme le mythe de l’architecture enfin livré au paysage» Julien Gracq

Le jardin suspendu des Folies Siffait est créé au XIX^ème siècle par Maximilien Siffait, architecte amateur, puis enrichi par son fils Oswald, botaniste. Situé sur un éperon rocheux de 70 mètres de dénivelé dominant la Loire, le jardin se distingue par un magnifique enchevêtrement de terrasses et un arboretum, riche d’essences endémiques et exotiques. Le parcours connaît des situations très contrastées, entre densité végétale, forestière et ouvertures vers le grand paysage de la Loire.

Les terrasses se succèdent en articulant des espaces de végétation dense et maîtrisée avec des espaces plus dégagés où de grandes pelouses permettent de libérer la vue et de mettre en valeur la géométrie des murs du jardin.

Les seuls éléments ajoutés au sol se matérialisent avec la brique pilée, évocation de sa construction originelle et des jardins exotiques italiens.

Le végétal est enrichi d’un point de vue écologique, en entretenant et en soutenant le développement des milieux forestiers, et d’un point de vue encyclopédique en confortant la présence de sujets exotiques.

La Passerelle s’installe côté ouest entre l’allée des chênes et la motte castrale. Elle dégage une grande ouverture sur la Loire amont. Son prolongement devient le Belvédère.

Les Terrasses sud se succèdent en articulant les espaces en brique pilée et les grandes pelouses. Quelques beaux arbres exotiques y sont ajoutés. Les grandes Terrasses est, en pelouse, contrastent avec les terrasses forestières non accessibles du jardin et révèle la singularité de l’architecture. Une végétation dense et riche y est conservée permettant de lier le jardin aux boisements d’alentour.