En 2010, la seconde phase du projet Lyon Confluence étend l’imbrication étroite entre paysage et bâti sur deux nouveaux secteurs, mais de façon clairement distincte.

Côté Rhône, en lieu et place du marché de gros, se développe un quartier dense et aéré qui reprend la géométrie rectangulaire des rues et préserve 30 % des bâtiments industriels. Ses nouveaux îlots bâtis ne sont pas fermés mais traversant. La mixité des hauteurs et des typologies permet à la lumière de pénétrer dans les cours-jardins, de telle sorte qu’une importante strate arborée s’y développe en continuité de l’espace public.

La trame dense du quartier s’interrompt sur une limite franche donnant place au sud à une forme de parc habité : le « champ » de la confluence, véritable tissu de parc inspiré des anciens méandres du site et qui s’inscrit dans le système général. Ce « champ » a le statut d’une large ramification finale, sorte de tête du dispositif.