Une canopée dense et diversifiée, s’appuyant sur les délaissés d’infrastructures ferroviaires, accompagne une chaîne d’espaces publics structurante et unificatrice

Cette ancienne base logistique du MIN s’étend sur 33,5ha, de part et d’autre d’un réseau ferré en tranchée. Ces vastes infrastructures engendrent des ruptures urbaines mais fabriquent également un patrimoine paysager à révéler (perspectives sur la ville et végétation spontanée).

Dans ce territoire fragmenté, au tissu urbain dépareillé, des entrepôts de très grande taille côtoient le tissu pavillonnaire. Une armature paysagère densément plantée (5,6ha de parcs, jardins, promenades piétonnes et rues) s’inscrivant dans une chaîne d’espaces publics cohérents et lisibles, vient fédérer ce territoire mosaïque. Ce maillage urbain poreux, à l’échelle du quartier et de ses alentours propose trois nouveaux espaces publics d’envergure.

Le parvis de la gare  Ce site est un futur hub majeur de transports du sud de l’île de France (gare RER C, future gare du Grand Paris Express, gare TGV). Le caractère habituellement urbain et très minéral des parvis de gare est inversé. Un paysage de bosquets y accueille des espaces publics très animés.  

Le Parc Trapèze (ou de la scène digitale) est situé au nord des voies ferrées à Thiais, entre la Scène Digitale et la gare de la ligne 14. Grâce à sa passerelle piétonne et cycle, il offre une liaison rapide entre ces équipements de part et d’autre des voies ferrées. La végétation guide l’œil des promeneurs et révèle les grandes perspectives créées par les voies ferrées. Non clôturé, ce parc reste ouvert. Sur sa façade ouest, il est en connexion avec le futur parvis de la gare.

Le Parc des 15 Arpents, à Orly, ouvert sur de nombreux équipements, forme une continuité paysagère et écologique avec le grand mail planté de la rue des 15 arpents.

Ces deux parcs partagent une composition simple avec un paysage prairial ouvert composé de grands bosquets. Certains bosquets et prairies créés des chambres végétales, lieux plus intimistes.

L’augmentation quantitative et qualitative des espaces plantés dans ce maillage d’espaces publics transforme en profondeur le statut des voiries qui deviennent de véritables ‘voies plantées’ favorisant l’usage des modes de déplacements actifs. Les grands axes s’adaptent aux circulations douces et piétonnes, limitant la circulation des poids lourds aujourd’hui omniprésente. Le réseau viaire boucle les nouveaux quartiers jusqu’ici desservis par des voies en impasse.