Création d’un « quartier éponge ».
Amplification de l’existant : cordons boisés et zones humides
La conception paysagère initiale du campus, basée sur des cordons boisés s’immiscant entre son architecture modulaire accompagnés de nombreuses zones humides, est restaurée et amplifiée.
Tout un ensemble de noues, fossés, mares et dépressions humides favorisant l’infiltration et le stockage des eaux pluviales est recréé. Ce nouveau «quartier éponge» tend vers un rejet nul au réseau. Mises en réseau, ces zones humides assurent des continuités aquatiques avec le cours d’eau de la Sorge. Les sols sont rendus perméables.
Les espaces en pleine terre sont systématiquement plantés de cordons boisés. La Place Cosandey renoue avec une certaine clarté de son dessin originel en proposant un espace central unitaire. Un verger et une grande prairie se déploient depuis l’esplanade en direction du lac et ouvrent sur le grand paysage ( Lac Léman et Alpes).
Les nombreux espaces sur dalle sont également richement végétalisés. Le Passage nord avec ses « îles végétalisées » devient un jardin linéaire jusqu’à la Diagonale. La création de deux buttes circulaires sur la Place Ada Lovelace apporte un volume substantiel de terre. Des bancs sont disposés en périphérie de ces deux disques qui profitent de l’ombre des plantations. La Place de l’Esplanade est bordée par des plantations de petits arbres et son centre délibérément laissé libre. Un jardin suspendu s’installe sur la toiture du Bâtiment Esplanade, ouvert sur les montagnes et le lac.
EPFL
RSHP, Eric Maria Architectes, MDP, SRG, Parallel, FIB, INGPHI, Effin'Art, BATJ