Au cœur du quartier des États-Unis édifié par l’architecte Tony Garnier, la composition du jardin caille entend rendre hommage à l’architecte en s’inspirant de ses tracés (maillage de la voirie et définition des îlots). Elle se caractérise par une série de lames parallèles constituées de lignes de plantations, de circulation, de bancs, de jeux, d’arrosage et d’éclairage. Elle permet ainsi de proposer des lieux intimes, jamais totalement clos et toujours visibles.
Cet espace à la fois dégagé et intimiste, associe à une végétation libre de pins, de rhododendrons et de lauriers, la géométrie très rigoureuse des éléments construits : lignes de bancs en béton, drains, allées en stabilisé.
Ce projet a contribué à l’invention d’une typologie intermédiaire – ce n’est ni place ni un jardin - en faisant se rencontrer les domaines habituellement distincts de la voirie et des parcs, qui relèvent à Lyon d’une même structure d’espaces publics.
D’autres projets sont nés de ce principe, tels la place-jardin des Célestins à Lyon et le square de la Couronne à Nîmes.
Ville de Lyon
MDP Michel Desvigne Paysagiste, associé à Christine Dalnoky
3589 m²