Le quartier Port Marianne, inexistant il y a 50 ans, est aujourd’hui en pleine expansion. Le plan directeur de paysage lancé en 1991 répond à la nécessité de renforcer une structure végétale diffuse et fragile.
Les domaines fonciers inscrivaient dans le paysage des segments épars d’alignements, reliquats d’exploitations agricoles, et des bosquets. Le projet conserve et amplifie ce vocabulaire spécifique de masses et de lignes, pour mieux éviter l’introduction d’un maillage importé et semblable à ceux de toutes les villes nouvelles.
Le paysage du quartier est dorénavant défini selon deux directions. Les alignements disjoints de feuillus soulignent les lignes est-ouest. Les bosquets de pins composent des tracés nord-sud rythmant les petites vallées et les abords des rivières. Ces plantations permettent l’assimilation de la flore existante tandis que les mails de platanes, de tilleuls, de micocouliers ont une connotation spécifiquement urbaine.
Trois grandes zones sont dessinées : L’avenue Pierre Mendès-France à l’entrée principale de la ville, le parc du Lez dans la ZAC Richter, La voie centrale C 10. L’aménagement du Parc Charpak permettra quant à lui la création rapide d’une retenue d’eau communicant avec la Lironde et le Lez, afin de contrôler les crues de ces deux rivières traversant le quartier.
Ce plan, qui fût l’objet d’une consultation internationale, a été annexé au plan d’occupation des sols (POS).
Ville de Montpellier
MDP Michel Desvigne Paysagiste, associé à Christine Dalnoky
SERM (mandataire)
600 hectares