L’implantation des tennis sur les pentes de la vallée de la Siagne s’inscrit dans un plus vaste projet de transformation du paysage : entre la plaine sportive, le cimetière et le jardin réhabilité de la villa de Louque se déploie un espace boisé qui rend lisible et continu le relief des coteaux. Cette dimension géographique du site nous apparaît extrêmement importante :

Le respect du grand paysage fonde ainsi le caractère du projet. Les plateformes sportives s’installent dans la pente tout en dessinant de multiples espaces interstitiels capables d’accueillir une végétation abondante. Cette dernière immerger littéralement les courts. Non pas un ensemble de tennis et un jardin mais des tennis dans un jardin.

Ce jardin compose un curieux réseau : les ramifications entre les plateaux et les terrains tracent un nombre infini de promenades.

C’est un choix qui a nécessité un modelé précis et économe du terrain pour dégager les plus grands interstices possibles. La topographie a été conçue de façon à limiter au minimum la présence de murs de soutènement. Nous avons au contraire privilégié la constitution d’amples talus et de longues rampes propices aux plantations et à la promenade.

C’est une attitude qui se réfère aux pratiques agricoles. L’économie des moyens, empirique, dicte bien souvent les tracés des restanques et des rampes qui les desservent.