Une tapisserie d'espaces paysagers forestiers

Cette forêt urbaine, à la palette végétale issue d’espèces forestières locales, vient compléter la trame verte de Séoul en reliant les parcs emblématiques voisins et en l'inscrivant dans son contexte géographique. Cette nouvelle grande densité arborée crée une symétrie visuelle et écologique de part et d'autre de l’espace vert du GITC, transformé en clairière. Le dessin de cette canopée forestière, composée d’une très riche mosaïque d’espaces paysagers, résulte d’un dialogue entre la claire géométrie des jardins de Le Nôtre, les concepts coréens de Mak (spontanéité) et Bium (pause) et la souplesse des motifs de l'art textile Bojagi Chogappo. Les places, les entrées et les connexions avec les bâtiments existants induisent des irrégularités dans la grille urbaine, brisant sa rigidité, créant un espace public à la fois structuré et souple. Cette diversification des espaces, chacun soigneusement dimensionné pour s'adapter au contexte urbain, garantit une transformation de l'image du quartier et de sa vie quotidienne. Afin de s’adapter aux contraintes techniques et programmatiques, trois déclinaisons forestières coexistent : Les places forestières, la promenade forestière et la bibliothèque forestière. Afin de conserver l'impression visuelle d'une forêt tout au long de l'année, la moitié des arbres sont des conifères.